Astrid Travitia.
Nom : Travitia
Prénom(s) : Astrid
Surnom : As
Date de naissance : 14 Mars 2009 : 15 ans.
Origine : Moscou, Russie. Asie.
Description physique :
Blonde foncée, tirant sur le chatain clair, Astrid est une jeune fille banale qui passe inaperçue. Ses cheveux coupés au carré long et sa frange, ainsi que ses lunettes toutes simples dissimulent un peu ses yeux océan dans lequel on peut se noyer si on ne se tent pas sur ses gardes. Plutôt grande de taille, elle a une allure athlétique mais fait jeune fille frêle d'un autre côté. Bref, Astrid est toute simple.
Avatar : Bertille Noel-Bruneau (?)
Description morale :
Un peu solitaire, rebelle sur les bords, Astrid est comme tous les ados de son âge, indisciplinée et gentille. Elle aide volontiers les autres, mais déteste le faire quand elle lit ou qu'elle joue.. Elle pourrait passer des heures avec sa guitare, Guis. Elle aime écrire, aussi, et le sport.
Elle est un peu polyvalente, en fait. Elle aime chanter, danser, écrire, courir, dessiner, ect...
Quel est votre talent artistique ? : Musicienne
Comment l'avez-vous découvert ? :
Quand je voyais les musiciens qui s'installaient sur le parvis de l'église et sortaient leur guitare, leur accordéon ou leur violon, je m'installais, prête à les écouter jusqu'au bout, me laisser emporter par les notes joyeuses. Mais quand il fallait partie, je ne manquais pas de leur glisser quelques pièces dans leur soucoupe. Tant pis si mon argent de poche y passait. Je m'étais jurée qu'un jour, moi aussi, j'aurais mon propre instrument et je jouerais pour les gens de la rue. Alors on m'a collé une belle guitare dans les doigts, et je joue depuis mes cinq ans. Je suis vraiment passionnée, dès que je vois Guis, je la prend, et je gratte quelques cordes. Souvent, elle me retient, et je reste là pendant une heure ! On doit parfois me la confisquer pour que je ne néglige pas mes études... Mais dans le monde dans lequel nous vivons maintenant, je ne crois plus au savoir. Seul l'art peut maintenant nous sauver.
Histoire :
- Qu'est-ce qui se passe, Maman ?
La petite fille était assise devant la télé, qui montrait les images du grand froid qui enveloppait la Russie. Elle était maintenant assez grande pour comprendre que quelque chose n'allait pas... En tout cas, elle voyait qu'il faisait trop froid, même pour un été de la Russie. C'est vrai qu'il ne fait pas chaud, ici, mais l'été, on est bien, d'habitude. Pas besoin de mettre trois pulls, avec deux collants par-dessus le jean. En plus de l'écharpe, le bonnet, les moufles et les énormes bottes fourrées. Astrid n'aime pas ça.
Sa mère était dans la cuisine, en train de préparer elle ne savait quoi comme repas. Papa ne rentrera pas avant onze heures. La nuit était tombée depuis quatre heure.
- Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ? lança sa mère par-dessus le bar.
Astrid éteignit la télé. Elle alla coller son nez à la fenêtre, regarder les voitures qui roulaient au pas, à cause du givre atroce qui recouvrait les routes. Autrefois, malgré la neige, les voitures passaient à toute allure. Astrid était bien contente que cela ait cessé. Malgré tout, un sentiment désagréable s'insinuait en elle. Elle n'arrivait pas à dormir, le soir, dans son lit, alors qu'elle est très fatiguée.
Elle avait froid, toujours froid. Même en mettant sa couette plus les trois chaudes couvertures que sa mère avait mit par-dessus. La petite sentait que quelque chose clochait.
- Maman, pourquoi il fait si froid ? demanda-t-elle en posant ses doigts sur la vitre. Elle souffla dessus. Et les enleva. La buée avait laissée la trace de sa petite main.
- La nature reprend ses droits, ma chérie, lui dit sa mère en venant l'enlacer. Mais tu es trop petite pour comprendre.
Accessoire fétiche emporté à Safety Crick :
- Viens, chérie, je vais t'apprendre à jouer aux Échecs.
- Aux échecs ? Qu'est-ce que c'est ? demanda Astrid à son père qui était en train de sortir un damier et les pièces en bois massif.
Il disposa les pièces noires et beiges sur le plateau, la dame, le roi, les fous... Il détaillait chaque pièce, expliquant son pouvoir, ses actions. Astrid écoutait attentivement.
- Et celle-là, c'est quoi ? dit-elle en brandissant une pièce noire.
Son père leva le nez de ses pièces beiges.
- Ha, celle-là, c'est la dame blanche. Elle peut tout faire, c'est la plus forte pièce. Elle peut se déplacer comme elle veut. Bon, tu met tes pièces comme je t'ai montrée. Tu veux les blancs ?
Astrid a gardée cette dame blanche en mémoire de son père qu'elle voyait si peu souvent.
Petite phrase / Citation qui vous correspond : Seule la musique peut consoler.
Autres : Non. Je ne crois pas...