Jennifer Gordon Débutant
Messages : 72 Date d'inscription : 02/07/2012 Age : 26 Localisation : Safety Crick
Feuille de personnage Réputation: Pied gauche Gardien / Mentor: Taylor Ariel Kennedy Devise: Te laisse pas marcher sur les pieds, apprend a riposter.
| Sujet: Que me veux-tu ? [Adrian Clarkson] Sam 29 Sep - 16:28 | |
| Je m'étais levée tôt, ce matin. Très tôt. Pourquoi ? Bonne question. J'étais sortie de ma chambre, sans Opale cette fois. Pourtant elle vient partout avec moi, mais je préférais qu'elle reste la haut, au chaud. Je m'étais emmitouflé dans un de mes gros pulls, j'avais enfilé mon jean slim foncé. Je fourrais mes mains dans mes poches, en descendant les escaliers. Je savais où j'allais.. J'avais besoin de téléphoner, bien sûr j'avais mon téléphone portable, mais j'avais paumé le chargeur dans ma valise, il fallait que je remette la main dessus. En attendant, il y avait toujours la cabine téléphonique, qui se trouvait dehors, près de l'entrée du campus. C’est pour ça, que je sortis du bâtiment, il y avait du soleil dehors, le ciel était dénué de nuage mais il faisait un froid de canard. Je soufflais doucement par la bouche, dans le froid l'air qui venait de sortir de ma bouche, devint blanc, pour former une petite brume fine, avant de disparaitre. Je me dépêchais de marcher jusqu'à la cabine, regardant droit devant moi. Une fois devant la cabine ou se trouvait le combiner de téléphone, je pousser la porte, pour me mettre à l'intérieur. Il faisait déjà moins froid, a vrai dire, avec ses vitres épaisses, difficile pour le froid de passer. J'attrapais le téléphone, dans une main, je glissais un petit jeton dans la machine et composé un numéro.. Je portais le téléphone à mon oreille. Une voie familière me répondit.
Allo ? Maman c'est toi ? Jennifer ? Oui, c'est moi, répondis je d'une voix tremblante. Cela faisait tellement longtemps que je ne lui avait pas parler. En plus de cela je lui en voulais toujours de m'avoir envoyé ici, sans même un au revoir. Que.. Que ce passe t-il ? Tout va bien là bas ? Tu n'a rien ? Tu ne manque de rien ? Tu mange assez ?
Je m’étais trompée, au sujet de ma mère. Elle m'aimait toujours. Ma voix tremblotais, tandis que les larmes roulèrent le long de mes joues, elle était inquiète pour moi.
Maman, je vais bien. Je vais très bien. Ne t'inquiète pas.. Maman, pourquoi m'avoir laissé partir avec ces hommes, seule ? Sans un au revoir ? Oh, ma fille. Je m'en voulais tellement de te laisser partir, si seulement, tu savais. Mais les hommes m'avait demandé d'agir ainsi, je suis désolée ma puce.. Ce n'est rien Maman, ce n'est rien... Comment vas-tu ? Tout ce passe bien en en France ? Oh, ma chérie si tu savais.. J'ai dut quitter la maison, les racines des arbres soulevaient la maison, les branches des arbres brisaient les fenêtres de jour en jour. Je vis dans un petit appartement en hauteur désormais, on ma dit que ce serait plus sur comme endroit.
Je déglutis un instant. La situation ne s'améliorer pas, j'avais un instant espérer pouvoir un jour rentrer en France, mais cela était impossible. Et puis, si un jour je devais rentrer chez moi.. Cela voudrait dire, que je devrais me séparer de Chase et ça ce serait hors de question ! Je tenais trop a lui pour m'en séparer.
Maman, prends soin de toi surtout. Ne prend pas la voiture, que pour les longs trajets d'accord ? Jennifer, ça ira. Alors raconte moi tout, tu t'es fait des amis ? L'autre jour Thomas est venu me rendre visite il voulait de tes nouvelles.. Je fermais les yeux un instant, les rouvrit et répondit : Je ne veux plus entendre parler de Thomas, Maman. Tu sais très bien qu'il ma fait souffrir. Oui, j'ai des amis, j'ai même rencontré quelqu'un.. Il s'appelle Chase. Oh, d'accord. Je vois. Je suis désolé ma puce, mais je vais devoir raccrocher, Je dois me rendre au boulot, je ne sais pas qu'elle heure il est chez toi, mais moi il est tard dans l'après midi. Bisous ma chérie, je t'aime. Je t'aime maman.
Je raccrochais le téléphone. Avec ma manche de pull j'essuyais mes joues, je restais là, debout, les yeux fermés. Ma mère me manquait. J'avais toujours étais très proche de ma mère après la mort de mon père. Même si, elle avait toujours étais un peu plus distante que je l'aurais voulut. Mais ma mère était comme ça, elle n'aimait pas s'accrocher, de peur de voir les personnes qu'elle aime mourir. Même sa fille, et même son mari. Oui elle est comme ça. J'entendais des pas, malgré la porte fermée, j'avais les yeux fermés, je ne voulait pas les rouvrir, pas maintenant.
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